Les promesses & le mensonge
Qu'est ce qu'une parole ? De simples mots sans importances lâchés au gré du vent ?
Jésus est la parole vivante de Dieu faite chair et le monde a été créé par la parole.
Les mots, les paroles ont une importance bien plus grande que ce que l'on veut bien croire.
D'ailleurs la chute de l'Homme dans le jardin d’Éden fut provoquée par une remise en question de la parole de Dieu.
Genèse 3.1 : "Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs, que l'Éternel Dieu avait faits. Il dit à la femme: Dieu a-t-il réellement dit: Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin? "
Chaque fois que l'homme commence à :
- douter de la parole de Dieu
- jouer sur les mots pour se justifier
- remettre en question ses promesse, ses engagements
Sur une promesse de Dieu, Abram (qui deviendra ensuite Abraham : "père d'une multitude") quitta sa patrie pour suivre l'appel de l'Éternel avec pour seule garantie, la foi. De plus il était déjà âgé de 75 ans lors de ce nouveau départ.
Aujourd'hui Israël est une nation souveraine de plus de 5 millions d'habitant avec une histoire qui s’étale sur environ 4000 ans et Abraham est effectivement devenu le père d'une grande nation.
Genèse 12.1-4 : "L'Éternel dit à Abram: Va-t-en de ton pays, de ta patrie, et de la maison de ton père, dans le pays que je te montrerai. 12.2 Je ferai de toi une grande nation, et je te bénirai; je rendrai ton nom grand, et tu seras une source de bénédiction. 12.3 Je bénirai ceux qui te béniront, et je maudirai ceux qui te maudiront; et toutes les familles de la terre seront bénies en toi. 12.4 Abram partit, comme l'Éternel le lui avait dit, et Lot partit avec lui. Abram était âgé de soixante-quinze ans, lorsqu'il sortit de Charan. "
Les promesses ne sont pas que des mots, d'ailleurs chaque parole qui sort de notre bouche a son importance.
Matthieu 5.33-37 : "Vous avez encore appris qu'il a été dit aux anciens: Tu ne te parjureras point, mais tu t'acquitteras envers le Seigneur de ce que tu as déclaré par serment. 5.34 Mais moi, je vous dis de ne jurer aucunement, ni par le ciel, parce que c'est le trône de Dieu; 5.35 ni par la terre, parce que c'est son marchepied; ni par Jérusalem, parce que c'est la ville du grand roi. 5.36 Ne jure pas non plus par ta tête, car tu ne peux rendre blanc ou noir un seul cheveu. 5.37 Que votre parole soit oui, oui, non, non; ce qu'on y ajoute vient du malin. "
Voici quelques passages biblique pour nous rappeler à quel point notre société s'est progressivement éloigné de la compréhension originelle d'une promesse.
- Dans ce passage, un des juges d'Israël, Jephté, part en guerre contre les fils d'Ammon. Mais avant de marcher contre eux, il fera un vœu insensé qui l’amènera par la suite à offrir sa fille unique en holocauste, chose pourtant impensable aux yeux de Dieu (Jérémie 32.35).
Juges 11.30-40 : "Jephthé fit un vœu à l'Éternel, et dit: Si tu livres entre mes mains les fils d'Ammon, 11.31 quiconque sortira des portes de ma maison au-devant de moi, à mon heureux retour de chez les fils d'Ammon, sera consacré à l'Éternel, et je l'offrirai en holocauste. 11.32 Jephthé marcha contre les fils d'Ammon, et l'Éternel les livra entre ses mains. 11.33 Il leur fit éprouver une très grande défaite, depuis Aroër jusque vers Minnith, espace qui renfermait vingt villes, et jusqu'à Abel Keramim. Et les fils d'Ammon furent humiliés devant les enfants d'Israël. 11.34 Jephthé retourna dans sa maison à Mitspa. Et voici, sa fille sortit au-devant de lui avec des tambourins et des danses. C'était son unique enfant; il n'avait point de fils et point d'autre fille. 11.35 Dès qu'il la vit, il déchira ses vêtements, et dit: Ah! ma fille! tu me jettes dans l'abattement, tu es au nombre de ceux qui me troublent! J'ai fait un voeu à l'Éternel, et je ne puis le révoquer. 11.36 Elle lui dit: Mon père, si tu as fait un voeu à l'Éternel, traite-moi selon ce qui est sorti de ta bouche, maintenant que l'Éternel t'a vengé de tes ennemis, des fils d'Ammon. 11.37 Et elle dit à son père: Que ceci me soit accordé: laisse-moi libre pendant deux mois! Je m'en irai, je descendrai dans les montagnes, et je pleurerai ma virginité avec mes compagnes. 11.38 Il répondit: Va! Et il la laissa libre pour deux mois. Elle s'en alla avec ses compagnes, et elle pleura sa virginité sur les montagnes. 11.39 Au bout des deux mois, elle revint vers son père, et il accomplit sur elle le voeu qu'il avait fait. Elle n'avait point connu d'homme. Dès lors s'établit en Israël la coutume 11.40 que tous les ans les filles d'Israël s'en vont célébrer la fille de Jephthé, le Galaadite, quatre jours par année. "
Sans rentrer dans les détails quant à savoir si Jephté aurait du ou non sacrifier sa fille, une chose est certaine, cet homme connaissait l'importance des mots; un vœu fait à l'Éternel devait s'accomplir d'après la loi de Moïse.
- Le roi David aussi fut confronté à un évènement similaire où bien nombreux sont ceux qui auraient rompu leur promesse sans aucun état d'âme, au contraire même, pensant rétablir la justice. Ici, Le roi David, suite au coup d'état orchestré par son propre fil Absalom, prend la fuite pour sauver sa vie. Vient alors à sa rencontre un serviteur de Méphiboscheth (fils de Jonathan et ami du roi) plein de ruse et de malice prêt à tout pour arriver à ses fins.
II Samuel 16.1-4 : "Lorsque David eut un peu dépassé le sommet, voici, Tsiba, serviteur de Mephiboscheth, vint au-devant de lui avec deux ânes bâtés, sur lesquels il y avait deux cents pains, cent masses de raisins secs, cent de fruits d'été, et une outre de vin. 16.2 Le roi dit à Tsiba: Que veux-tu faire de cela? Et Tsiba répondit: Les ânes serviront de monture à la maison du roi, le pain et les fruits d'été sont pour nourrir les jeunes gens, et le vin pour désaltérer ceux qui seront fatigués dans le désert. 16.3 Le roi dit: Où est le fils de ton maître? Et Tsiba répondit au roi: Voici, il est resté à Jérusalem, car il a dit: Aujourd'hui la maison d'Israël me rendra le royaume de mon père. 16.4 Le roi dit à Tsiba: Voici, tout ce qui appartient à Mephiboscheth est à toi. Et Tsiba dit: Je me prosterne! Que je trouve grâce à tes yeux, ô roi mon seigneur! "
II Samuel 19.24-29 : "Mephiboscheth, fils de Saül, descendit aussi à la rencontre du roi. Il n'avait point soigné ses pieds, ni fait sa barbe, ni lavé ses vêtements, depuis le jour où le roi s'en était allé jusqu'à celui où il revenait en paix. 19.25 Lorsqu'il se rendit au-devant du roi à Jérusalem, le roi lui dit: Pourquoi n'es-tu pas venu avec moi, Mephiboscheth? 19.26 Et il répondit: O roi mon seigneur, mon serviteur m'a trompé, car ton serviteur, qui est boiteux, avait dit: Je ferai seller mon âne, je le monterai, et j'irai avec le roi. 19.27 Et il a calomnié ton serviteur auprès de mon seigneur le roi. Mais mon seigneur le roi est comme un ange de Dieu. Fais ce qui te semblera bon. 19.28 Car tous ceux de la maison de mon père n'ont été que des gens dignes de mort devant le roi mon seigneur; et cependant tu as mis ton serviteur au nombre de ceux qui mangent à ta table. Quel droit puis-je encore avoir, et qu'ai-je à demander au roi? 19.29 Le roi lui dit: A quoi bon toutes tes paroles? Je l'ai déclaré: Toi et Tsiba, vous partagerez les terres. "
Ici encore, il semblerait légitime de rompre une promesse qui a subit un vice de forme, en l'état actuel des choses : tromperie manifeste.
Et pourtant le roi David ne reviendra pas sur sa promesse.
Personne ne nous oblige à faire des promesses voilà pourquoi Dieu exige de l'homme qu'il tienne ses engagements lorsqu'il fait volontairement un vœu.
Deutéronome 23.21-23 : "Si tu fais un vœu à l'Éternel, ton Dieu, tu ne tarderas point à l'accomplir: car l'Éternel, ton Dieu, t'en demanderait compte, et tu te chargerais d'un péché. 23.22 Si tu t'abstiens de faire un vœu, tu ne commettras pas un péché. 23.23 Mais tu observeras et tu accompliras ce qui sortira de tes lèvres, par conséquent les vœux que tu feras volontairement à l'Éternel, ton Dieu, et que ta bouche aura prononcés."
Ne nous fourvoyons pas, La parole de Dieu est très clair à ce sujet, les menteurs n'hériterons pas du royaume des cieux.
Le prophète Ézechiel, de son temps, n'a cessé de reprendre les menteurs, de les mettre en garde contre le sort qui leur était réservé.
13.7 : "Les visions que vous avez ne sont-elles pas vaines, Et les oracles que vous prononcez ne sont-ils pas menteurs? Vous dites: L`Éternel a dit! Et je n`ai point parlé."
21.34 : "Au milieu de tes visions vaines et de tes oracles menteurs, elle te fera tomber parmi les cadavres des méchants, dont le jour arrive au temps où l`iniquité est à son terme. "
22.28 : "Et ses prophètes ont pour eux des enduits de plâtre, de vaines visions, des oracles menteurs; ils disent: Ainsi parle le Seigneur, l`Éternel! Et l`Éternel ne leur a point parlé. "
Rappelons-nous qui est le père du mensonge.
Jean 8:44 : "Vous avez pour père le diable, et vous voulez accomplir les désirs de votre père. Il a été meurtrier dès le commencement, et il ne se tient pas dans la vérité, parce qu`il n`y a pas de vérité en lui. Lorsqu`il profère le mensonge, il parle de son propre fonds; car il est menteur et le père du mensonge. "
Apocalypse 21.8 : "Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l`étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort. "
Lorsque on ment, on ment aux hommes, bien sûr, mais également à Dieu.
Le problème de nos jours, c'est que l'on ne croit plus vraiment que ce que Dieu dit est véritable, ou que nos promesses doivent-être tenues.
Finalement, est-ce que Dieu nous entend ? Est ce que Dieu existe réellement en fait ?
Est-ce qu'il faudrait que Dieu intervienne comme au temps de l'église primitive pour que l'on craigne à nouveau son Nom ?
Ici, Ananias et Saphira, se mettent d'accord pour apporter en offrande à l'église le produit de la vente d'une de leurs propriétés, tout en retenant une partie du prix.
Jusqu'ici rien de plus noble de la part de ce couple que de pourvoir aux besoins de la communauté chrétienne. Seulement voilà, le problème c'est que d'un commun accord ils se sont décidés à mentir en faisant croire que l'offrande correspondait à la somme intégrale de la vente.
Actes 5.1-10 : "Mais un homme nommé Ananias, avec Saphira sa femme, vendit une propriété, 5.2 et retint une partie du prix, sa femme le sachant; puis il apporta le reste, et le déposa aux pieds des apôtres. 5.3 Pierre lui dit: Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton coeur, au point que tu mentes au Saint Esprit, et que tu aies retenu une partie du prix du champ? 5.4 S'il n'eût pas été vendu, ne te restait-il pas? Et, après qu'il a été vendu, le prix n'était-il pas à ta disposition? Comment as-tu pu mettre en ton coeur un pareil dessein? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu. 5.5 Ananias, entendant ces paroles, tomba, et expira. Une grande crainte saisit tous les auditeurs. 5.6 Les jeunes gens, s'étant levés, l'enveloppèrent, l'emportèrent, et l'ensevelirent. 5.7 Environ trois heures plus tard, sa femme entra, sans savoir ce qui était arrivé. 5.8 Pierre lui adressa la parole: Dis-moi, est-ce à un tel prix que vous avez vendu le champ? Oui, répondit-elle, c'est à ce prix-là. 5.9 Alors Pierre lui dit: Comment vous êtes-vous accordés pour tenter l'Esprit du Seigneur? Voici, ceux qui ont enseveli ton mari sont à la porte, et ils t'emporteront. 5.10 Au même instant, elle tomba aux pieds de l'apôtre, et expira."
Ce couple avait-il comprit que Dieu n'était pas qu'une idée, un concept philosophique, ou bien la recherche de la gloire humaine avait-elle simplement altéré leur vision de choses ?
Lorsque un homme et une femme se marient, ils échanges leurs vœux, se font une promesse, se jurent respect, fidélité, secours et assistance (voir article complet du code civil relatif au mariage).
Chaque individu est libre de se marier ou de rester célibataire. Le mariage n'est en aucun cas une obligation légale.
Celui qui s'est marié a donné son consentement de manière libre et éclairé (sauf cas extrême d'un mariage forcé), son serment envers son conjoint ne souffre d'aucun vice.
Une promesse volontaire devant l'Éternel est une promesse qui doit-être tenu au risque de de "se charger d'un péché".
Chaque individu est libre de se marier ou de rester célibataire. Le mariage n'est en aucun cas une obligation légale.
Celui qui s'est marié a donné son consentement de manière libre et éclairé (sauf cas extrême d'un mariage forcé), son serment envers son conjoint ne souffre d'aucun vice.
Une promesse volontaire devant l'Éternel est une promesse qui doit-être tenu au risque de de "se charger d'un péché".