Un mariage réussi
Dans le cadre de la vie de couple, quelle est la clé du succès et quels éléments la bible nous apporte-t-elle pour réussir ?
L'enseignement de Jésus du chapitre 14 à 18 de l'évangile de Luc, s'il est appliqué dans le contexte d'une vie de couple, sera d'une aide précieuse. |
14. 11-14 :
"(...) quiconque s'élève sera abaissé, et quiconque s'abaisse sera élevé (...) 14.12 Lorsque tu donnes à dîner ou à souper, n'invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni des voisins riches, de peur qu'ils ne t'invitent à leur tour et qu'on ne te rende la pareille. 14.13 Mais, lorsque tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles. 14.14 Et tu seras heureux de ce qu'ils ne peuvent pas te rendre la pareille; car elle te sera rendue à la résurrection des justes. "
Un couple, s'il veut être heureux doit vivre dans l'humilité et le partage, ne pas chercher la vaine gloire des hommes, mais au contraire la gloire éternelle. L'orgueil, le pouvoir, la reconnaissance de notre vivant et la recherche de notre intérêt personnel sont bien souvent la racine de tous les maux.
14. 26-35 :
"Si quelqu'un vient à moi, et s'il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut être mon disciple. 14.27 Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suis pas, ne peut être mon disciple. 14.28 Car, lequel de vous, s'il veut bâtir une tour, ne s'assied d'abord pour calculer la dépense et voir s'il a de quoi la terminer, 14.29 de peur qu'après avoir posé les fondements, il ne puisse l'achever, et que tous ceux qui le verront ne se mettent à le railler, 14.30 en disant: Cet homme a commencé à bâtir, et il n'a pu achever? 14.31 Ou quel roi, s'il va faire la guerre à un autre roi, ne s'assied d'abord pour examiner s'il peut, avec dix mille hommes, marcher à la rencontre de celui qui vient l'attaquer avec vingt mille? 14.32 S'il ne le peut, tandis que cet autre roi est encore loin, il lui envoie une ambassade pour demander la paix. 14.33 Ainsi donc, quiconque d'entre vous ne renonce pas à tout ce qu'il possède ne peut être mon disciple. 14.34 Le sel est une bonne chose; mais si le sel perd sa saveur, avec quoi l'assaisonnera-t-on? 14.35 Il n'est bon ni pour la terre, ni pour le fumier; on le jette dehors. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende."
Ici, les propos de Jésus sont très forts. Celui qui ne hait pas ses proches (femme et enfants inclus) et même sa propre vie ne peut-être son disciple.
Ce que nous demande Jésus, c'est tout simplement d'abandonner nos propres intérêts et de le suivre afin de servir et non d'être servi, de mettre de côté nos désirs charnels et de s'élever vers quelque chose de bien plus grand.
Voila pourquoi il est important de calculer la dépense avant de s'engager dans un tel projet car l'aboutissement sera soit la vie éternelle, soit les "railleries" (dans le cas d'un divorce par exemple) et ultimement, le rejet de Dieu.
Dans un couple, il s'agit aussi de renoncer à soi-même et servir l'autre. Commencer à bâtir est une chose, mais achever un projet de vie nécessite avant tout d'examiner le coût total.
Si l'on n'est pas prêt à se donner à l'autre, mieux vaut remettre à plus tard son projet de mariage.
Un couple chrétien qui divorce est tel ce sel qui perd sa saveur; avec quoi peut-on encore l'assaisonner ?
15. 4-6 :
"Quel homme d'entre vous, s'il a cent brebis, et qu'il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve? 15.5 Lorsqu'il l'a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules, 15.6 et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit: Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue."
15. 11-32 :
"Un homme avait deux fils. 15.12 Le plus jeune dit à son père: Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. 15.13 Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche. 15.14 Lorsqu'il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. 15.15 Il alla se mettre au service d'un des habitants du pays, qui l'envoya dans ses champs garder les pourceaux. 15.16 Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait. 15.17 Étant rentré en lui-même, il se dit: Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim! 15.18 Je me lèverai, j'irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, 15.19 je ne suis plus digne d'être appelé ton fils; traite-moi comme l'un de tes mercenaires. 15.20 Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa. 15.21 Le fils lui dit: Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils. 15.22 Mais le père dit à ses serviteurs: Apportez vite la plus belle robe, et l'en revêtez; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. 15.23 Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous; 15.24 car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir. 15.25 Or, le fils aîné était dans les champs. Lorsqu'il revint et approcha de la maison, il entendit la musique et les danses. 15.26 Il appela un des serviteurs, et lui demanda ce que c'était. 15.27 Ce serviteur lui dit: Ton frère est de retour, et, parce qu'il l'a retrouvé en bonne santé, ton père a tué le veau gras. 15.28 Il se mit en colère, et ne voulut pas entrer. Son père sortit, et le pria d'entrer. 15.29 Mais il répondit à son père: Voici, il y a tant d'années que je te sers, sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis. 15.30 Et quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé ton bien avec des prostituées, c'est pour lui que tu as tué le veau gras! 15.31 Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j'ai est à toi; 15.32 mais il fallait bien s'égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu'il est revenu à la vie, parce qu'il était perdu et qu'il est retrouvé. "
Ces deux paraboles sont là pour nous rappeler que nous étions cette brebis perdue, ce fils prodigue, mais que Dieu n'a jamais relâché ses efforts pour nous ramener à la vie, nous chercher et nous retrouver, nous pardonner et nous reprendre en son sein.
De même, quel est l'homme où la femme qui, ayant perdu sa moitié, ne se met pas en peine et part à la recherche de celui que son cœur aime ?
Infidélité, incompatibilité, violence, mensonge, injustice (...) ne sont pas des arguments valables une fois confrontés au pardon.
Celui ou celle qui pardonne d'un cœur vrai et sincère, n'a qu'un désir, retrouver et regagner celui ou celle qu'il ou elle a perdu.
Lorsqu'un divorce vient détruire un couple chrétien et qu'un remariage de l'un ou l'autre des conjoints s'en suit, est alors mis à la lumière cette incapacité à pardonner, ce manque d'amour sincère, ou bien ce défaut de don de soi.
Comme le frère du fils prodigue, biens des gens autours de nous (chrétiens inclus) ne comprennent pas la puissance du pardon car ils ne sont pas capables d'aller au bout du processus qui consiste à se réconcilier et à rétablir une relation perdue. Le pardon est un don immérité qui découle de la grâce et de l'amour inconditionnel.
Bien souvent nous regardons à la condition misérable de l'autre avec dédain; comme si nous méritions mieux.
Alors que Dieu, Lui, regarde aux âmes perdues avec amour et compassion. Il connait le prix réel de la perdition, alors bien sur quand une seule brebis égarée est retrouvée la joie est immense.
Ne regardons plus à la faute de l'autre (son mari, sa femme) mais à son rétablissement à venir (par la vertu de la patience au travers de la foi) et au passage de la mort à la vie.
L'enfer est une triste réalité, alors dans notre malheur, rappelons-nous que le fautif sera encore plus malheureux que nous s'il ne revient pas de sa folie.
Et prions pour lui afin que l'Éternel prenne pitié de son âme et le ramène à la vie.
16.1-13 :
"Jésus dit aussi à ses disciples: Un homme riche avait un économe, qui lui fut dénoncé comme dissipant ses biens. 16.2 Il l'appela, et lui dit: Qu'est-ce que j'entends dire de toi? Rends compte de ton administration, car tu ne pourras plus administrer mes biens. 16.3 L'économe dit en lui-même: Que ferai-je, puisque mon maître m'ôte l'administration de ses biens? Travailler à la terre? je ne le puis. Mendier? j'en ai honte. 16.4 Je sais ce que je ferai, pour qu'il y ait des gens qui me reçoivent dans leurs maisons quand je serai destitué de mon emploi. 16.5 Et, faisant venir chacun des débiteurs de son maître, il dit au premier: Combien dois-tu à mon maître? 16.6 Cent mesures d'huile, répondit-il. Et il lui dit: Prends ton billet, assieds-toi vite, et écris cinquante. 16.7 Il dit ensuite à un autre: Et toi, combien dois-tu? Cent mesures de blé, répondit-il. Et il lui dit: Prends ton billet, et écris quatre-vingts. 16.8 Le maître loua l'économe infidèle de ce qu'il avait agi prudemment. Car les enfants de ce siècle sont plus prudents à l'égard de leurs semblables que ne le sont les enfants de lumière. 16.9 Et moi, je vous dis: Faites-vous des amis avec les richesses injustes, pour qu'ils vous reçoivent dans les tabernacles éternels, quand elles viendront à vous manquer. 16.10 Celui qui est fidèle dans les moindres choses l'est aussi dans les grandes, et celui qui est injuste dans les moindres choses l'est aussi dans les grandes. 16.11 Si donc vous n'avez pas été fidèle dans les richesses injustes, qui vous confiera les véritables? 16.12 Et si vous n'avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous? 16.13 Nul serviteur ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un et aimera l'autre; ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon. "
Ici, il est question d'infidélité, de conflit d'intérêts et de richesses injustes.
L'argent est bien souvent au cœur des conflits dans un couple où Dieu n'a pas ou plus la première place.
Lorsque le matérialisme ou les inquiétudes de ce monde prennent le dessus, alors une brèche est ouverte.
Jésus nous appelle à nous confier en l'Éternel et à le servir lui seul, à être fidèle dans de petites choses et à s'attacher à la justice de Dieu.
16.17-18 :
"Il est plus facile que le ciel et la terre passent, qu'il ne l'est qu'un seul trait de lettre de la loi vienne à tomber. 16.18 Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère, et quiconque épouse une femme répudiée par son mari commet un adultère. "
Ici Jésus s'adresse directement aux pharisiens qui étaient avares mais aussi adultères. Bien évidemment ces docteurs de la loi juive se considéraient comme les plus pieux et intègres parmi toute la société. Et leurs adultères étaient camouflés dans une mauvaise interprétation de la loi de Moïse qui leur permettait de divorcer pour à peu près n'importe quelle raison.
Jésus rappelle qu'une union entre un homme et une femme ne peut-être dissout par un divorce.
17.3-4 :
" Prenez garde à vous-mêmes. Si ton frère a péché, reprends-le; et, s'il se repent, pardonne-lui. 17.4 Et s'il a péché contre toi sept fois dans un jour et que sept fois il revienne à toi, disant: Je me repens, -tu lui pardonneras. "
Dans ce passage, deux enseignements d'une importance primordiale sont énoncés :
N'oublions pas que nous avons à juger des affaires au sein de l'Église (plus de détails ici).
Celui qui se repent, a droit au pardon même s'il a commis le même péché pour la énième fois. Bien évidemment, cela suppose aussi que celui qui se repent ait un cœur sincère. Le chrétien a comme soutien le Saint Esprit afin de discerner toute chose.
17.7-10 :
"Qui de vous, ayant un serviteur qui laboure ou paît les troupeaux, lui dira, quand il revient des champs: Approche vite, et mets-toi à table? 17.8 Ne lui dira-t-il pas au contraire: Prépare-moi à souper, ceins-toi, et sers-moi, jusqu'à ce que j'aie mangé et bu; après cela, toi, tu mangeras et boiras? 17.9 Doit-il de la reconnaissance à ce serviteur parce qu'il a fait ce qui lui était ordonné? 17.10 Vous de même, quand vous avez fait tout ce qui vous a été ordonné, dites: Nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce que nous devions faire. "
Dans un couple, il n'est pas toujours question de reconnaissance, de gratitude et de remerciements interminables.
Il y aurait peut-être moins de frustration dans un couple si les époux avaient moins d'attentes l'un envers l'autre.
Jésus nous appelle à nous ceindre d'humilité dans nos œuvres et faire ce qui est juste sans nous attendre à une reconnaissance glorieuse de notre vivant.
Soyons d'humbles serviteurs les uns envers les autres.
18.1-8 :
"Jésus leur adressa une parabole, pour montrer qu'il faut toujours prier, et ne point se relâcher. 18.2 Il dit: Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait point Dieu et qui n'avait d'égard pour personne. 18.3 Il y avait aussi dans cette ville une veuve qui venait lui dire: Fais-moi justice de ma partie adverse. 18.4 Pendant longtemps il refusa. Mais ensuite il dit en lui-même: Quoique je ne craigne point Dieu et que je n'aie d'égard pour personne, 18.5 néanmoins, parce que cette veuve m'importune, je lui ferai justice, afin qu'elle ne vienne pas sans cesse me rompre la tête. 18.6 Le Seigneur ajouta: Entendez ce que dit le juge inique. 18.7 Et Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus, qui crient à lui jour et nuit, et tardera-t-il à leur égard? 18.8 Je vous le dis, il leur fera promptement justice. Mais, quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre? "
La prière est la clé de la vie, de la foi, de l'espérance et de la persévérance.
Sans vie de prière, un couple ne peut pas grandir !
"(...) quiconque s'élève sera abaissé, et quiconque s'abaisse sera élevé (...) 14.12 Lorsque tu donnes à dîner ou à souper, n'invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni des voisins riches, de peur qu'ils ne t'invitent à leur tour et qu'on ne te rende la pareille. 14.13 Mais, lorsque tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles. 14.14 Et tu seras heureux de ce qu'ils ne peuvent pas te rendre la pareille; car elle te sera rendue à la résurrection des justes. "
Un couple, s'il veut être heureux doit vivre dans l'humilité et le partage, ne pas chercher la vaine gloire des hommes, mais au contraire la gloire éternelle. L'orgueil, le pouvoir, la reconnaissance de notre vivant et la recherche de notre intérêt personnel sont bien souvent la racine de tous les maux.
14. 26-35 :
"Si quelqu'un vient à moi, et s'il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, et ses sœurs, et même à sa propre vie, il ne peut être mon disciple. 14.27 Et quiconque ne porte pas sa croix, et ne me suis pas, ne peut être mon disciple. 14.28 Car, lequel de vous, s'il veut bâtir une tour, ne s'assied d'abord pour calculer la dépense et voir s'il a de quoi la terminer, 14.29 de peur qu'après avoir posé les fondements, il ne puisse l'achever, et que tous ceux qui le verront ne se mettent à le railler, 14.30 en disant: Cet homme a commencé à bâtir, et il n'a pu achever? 14.31 Ou quel roi, s'il va faire la guerre à un autre roi, ne s'assied d'abord pour examiner s'il peut, avec dix mille hommes, marcher à la rencontre de celui qui vient l'attaquer avec vingt mille? 14.32 S'il ne le peut, tandis que cet autre roi est encore loin, il lui envoie une ambassade pour demander la paix. 14.33 Ainsi donc, quiconque d'entre vous ne renonce pas à tout ce qu'il possède ne peut être mon disciple. 14.34 Le sel est une bonne chose; mais si le sel perd sa saveur, avec quoi l'assaisonnera-t-on? 14.35 Il n'est bon ni pour la terre, ni pour le fumier; on le jette dehors. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende."
Ici, les propos de Jésus sont très forts. Celui qui ne hait pas ses proches (femme et enfants inclus) et même sa propre vie ne peut-être son disciple.
Ce que nous demande Jésus, c'est tout simplement d'abandonner nos propres intérêts et de le suivre afin de servir et non d'être servi, de mettre de côté nos désirs charnels et de s'élever vers quelque chose de bien plus grand.
Voila pourquoi il est important de calculer la dépense avant de s'engager dans un tel projet car l'aboutissement sera soit la vie éternelle, soit les "railleries" (dans le cas d'un divorce par exemple) et ultimement, le rejet de Dieu.
Dans un couple, il s'agit aussi de renoncer à soi-même et servir l'autre. Commencer à bâtir est une chose, mais achever un projet de vie nécessite avant tout d'examiner le coût total.
Si l'on n'est pas prêt à se donner à l'autre, mieux vaut remettre à plus tard son projet de mariage.
Un couple chrétien qui divorce est tel ce sel qui perd sa saveur; avec quoi peut-on encore l'assaisonner ?
15. 4-6 :
"Quel homme d'entre vous, s'il a cent brebis, et qu'il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu'à ce qu'il la retrouve? 15.5 Lorsqu'il l'a retrouvée, il la met avec joie sur ses épaules, 15.6 et, de retour à la maison, il appelle ses amis et ses voisins, et leur dit: Réjouissez-vous avec moi, car j'ai retrouvé ma brebis qui était perdue."
15. 11-32 :
"Un homme avait deux fils. 15.12 Le plus jeune dit à son père: Mon père, donne-moi la part de bien qui doit me revenir. Et le père leur partagea son bien. 15.13 Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout ramassé, partit pour un pays éloigné, où il dissipa son bien en vivant dans la débauche. 15.14 Lorsqu'il eut tout dépensé, une grande famine survint dans ce pays, et il commença à se trouver dans le besoin. 15.15 Il alla se mettre au service d'un des habitants du pays, qui l'envoya dans ses champs garder les pourceaux. 15.16 Il aurait bien voulu se rassasier des carouges que mangeaient les pourceaux, mais personne ne lui en donnait. 15.17 Étant rentré en lui-même, il se dit: Combien de mercenaires chez mon père ont du pain en abondance, et moi, ici, je meurs de faim! 15.18 Je me lèverai, j'irai vers mon père, et je lui dirai: Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, 15.19 je ne suis plus digne d'être appelé ton fils; traite-moi comme l'un de tes mercenaires. 15.20 Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa. 15.21 Le fils lui dit: Mon père, j'ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d'être appelé ton fils. 15.22 Mais le père dit à ses serviteurs: Apportez vite la plus belle robe, et l'en revêtez; mettez-lui un anneau au doigt, et des souliers aux pieds. 15.23 Amenez le veau gras, et tuez-le. Mangeons et réjouissons-nous; 15.24 car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé. Et ils commencèrent à se réjouir. 15.25 Or, le fils aîné était dans les champs. Lorsqu'il revint et approcha de la maison, il entendit la musique et les danses. 15.26 Il appela un des serviteurs, et lui demanda ce que c'était. 15.27 Ce serviteur lui dit: Ton frère est de retour, et, parce qu'il l'a retrouvé en bonne santé, ton père a tué le veau gras. 15.28 Il se mit en colère, et ne voulut pas entrer. Son père sortit, et le pria d'entrer. 15.29 Mais il répondit à son père: Voici, il y a tant d'années que je te sers, sans avoir jamais transgressé tes ordres, et jamais tu ne m'as donné un chevreau pour que je me réjouisse avec mes amis. 15.30 Et quand ton fils est arrivé, celui qui a mangé ton bien avec des prostituées, c'est pour lui que tu as tué le veau gras! 15.31 Mon enfant, lui dit le père, tu es toujours avec moi, et tout ce que j'ai est à toi; 15.32 mais il fallait bien s'égayer et se réjouir, parce que ton frère que voici était mort et qu'il est revenu à la vie, parce qu'il était perdu et qu'il est retrouvé. "
Ces deux paraboles sont là pour nous rappeler que nous étions cette brebis perdue, ce fils prodigue, mais que Dieu n'a jamais relâché ses efforts pour nous ramener à la vie, nous chercher et nous retrouver, nous pardonner et nous reprendre en son sein.
De même, quel est l'homme où la femme qui, ayant perdu sa moitié, ne se met pas en peine et part à la recherche de celui que son cœur aime ?
Infidélité, incompatibilité, violence, mensonge, injustice (...) ne sont pas des arguments valables une fois confrontés au pardon.
Celui ou celle qui pardonne d'un cœur vrai et sincère, n'a qu'un désir, retrouver et regagner celui ou celle qu'il ou elle a perdu.
Lorsqu'un divorce vient détruire un couple chrétien et qu'un remariage de l'un ou l'autre des conjoints s'en suit, est alors mis à la lumière cette incapacité à pardonner, ce manque d'amour sincère, ou bien ce défaut de don de soi.
Comme le frère du fils prodigue, biens des gens autours de nous (chrétiens inclus) ne comprennent pas la puissance du pardon car ils ne sont pas capables d'aller au bout du processus qui consiste à se réconcilier et à rétablir une relation perdue. Le pardon est un don immérité qui découle de la grâce et de l'amour inconditionnel.
Bien souvent nous regardons à la condition misérable de l'autre avec dédain; comme si nous méritions mieux.
Alors que Dieu, Lui, regarde aux âmes perdues avec amour et compassion. Il connait le prix réel de la perdition, alors bien sur quand une seule brebis égarée est retrouvée la joie est immense.
Ne regardons plus à la faute de l'autre (son mari, sa femme) mais à son rétablissement à venir (par la vertu de la patience au travers de la foi) et au passage de la mort à la vie.
L'enfer est une triste réalité, alors dans notre malheur, rappelons-nous que le fautif sera encore plus malheureux que nous s'il ne revient pas de sa folie.
Et prions pour lui afin que l'Éternel prenne pitié de son âme et le ramène à la vie.
16.1-13 :
"Jésus dit aussi à ses disciples: Un homme riche avait un économe, qui lui fut dénoncé comme dissipant ses biens. 16.2 Il l'appela, et lui dit: Qu'est-ce que j'entends dire de toi? Rends compte de ton administration, car tu ne pourras plus administrer mes biens. 16.3 L'économe dit en lui-même: Que ferai-je, puisque mon maître m'ôte l'administration de ses biens? Travailler à la terre? je ne le puis. Mendier? j'en ai honte. 16.4 Je sais ce que je ferai, pour qu'il y ait des gens qui me reçoivent dans leurs maisons quand je serai destitué de mon emploi. 16.5 Et, faisant venir chacun des débiteurs de son maître, il dit au premier: Combien dois-tu à mon maître? 16.6 Cent mesures d'huile, répondit-il. Et il lui dit: Prends ton billet, assieds-toi vite, et écris cinquante. 16.7 Il dit ensuite à un autre: Et toi, combien dois-tu? Cent mesures de blé, répondit-il. Et il lui dit: Prends ton billet, et écris quatre-vingts. 16.8 Le maître loua l'économe infidèle de ce qu'il avait agi prudemment. Car les enfants de ce siècle sont plus prudents à l'égard de leurs semblables que ne le sont les enfants de lumière. 16.9 Et moi, je vous dis: Faites-vous des amis avec les richesses injustes, pour qu'ils vous reçoivent dans les tabernacles éternels, quand elles viendront à vous manquer. 16.10 Celui qui est fidèle dans les moindres choses l'est aussi dans les grandes, et celui qui est injuste dans les moindres choses l'est aussi dans les grandes. 16.11 Si donc vous n'avez pas été fidèle dans les richesses injustes, qui vous confiera les véritables? 16.12 Et si vous n'avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous? 16.13 Nul serviteur ne peut servir deux maîtres. Car, ou il haïra l'un et aimera l'autre; ou il s'attachera à l'un et méprisera l'autre. Vous ne pouvez servir Dieu et Mamon. "
Ici, il est question d'infidélité, de conflit d'intérêts et de richesses injustes.
L'argent est bien souvent au cœur des conflits dans un couple où Dieu n'a pas ou plus la première place.
Lorsque le matérialisme ou les inquiétudes de ce monde prennent le dessus, alors une brèche est ouverte.
Jésus nous appelle à nous confier en l'Éternel et à le servir lui seul, à être fidèle dans de petites choses et à s'attacher à la justice de Dieu.
16.17-18 :
"Il est plus facile que le ciel et la terre passent, qu'il ne l'est qu'un seul trait de lettre de la loi vienne à tomber. 16.18 Quiconque répudie sa femme et en épouse une autre commet un adultère, et quiconque épouse une femme répudiée par son mari commet un adultère. "
Ici Jésus s'adresse directement aux pharisiens qui étaient avares mais aussi adultères. Bien évidemment ces docteurs de la loi juive se considéraient comme les plus pieux et intègres parmi toute la société. Et leurs adultères étaient camouflés dans une mauvaise interprétation de la loi de Moïse qui leur permettait de divorcer pour à peu près n'importe quelle raison.
Jésus rappelle qu'une union entre un homme et une femme ne peut-être dissout par un divorce.
17.3-4 :
" Prenez garde à vous-mêmes. Si ton frère a péché, reprends-le; et, s'il se repent, pardonne-lui. 17.4 Et s'il a péché contre toi sept fois dans un jour et que sept fois il revienne à toi, disant: Je me repens, -tu lui pardonneras. "
Dans ce passage, deux enseignements d'une importance primordiale sont énoncés :
- Si un frère ou une sœur en Christ (ou notre mari ou notre femme) a péché, il est de notre devoir de le reprendre afin qu'il se repente.
- Celui qui se repent a droit au pardon et ce, autant de fois qu'il demandera pardon pour une même erreur.
N'oublions pas que nous avons à juger des affaires au sein de l'Église (plus de détails ici).
Celui qui se repent, a droit au pardon même s'il a commis le même péché pour la énième fois. Bien évidemment, cela suppose aussi que celui qui se repent ait un cœur sincère. Le chrétien a comme soutien le Saint Esprit afin de discerner toute chose.
17.7-10 :
"Qui de vous, ayant un serviteur qui laboure ou paît les troupeaux, lui dira, quand il revient des champs: Approche vite, et mets-toi à table? 17.8 Ne lui dira-t-il pas au contraire: Prépare-moi à souper, ceins-toi, et sers-moi, jusqu'à ce que j'aie mangé et bu; après cela, toi, tu mangeras et boiras? 17.9 Doit-il de la reconnaissance à ce serviteur parce qu'il a fait ce qui lui était ordonné? 17.10 Vous de même, quand vous avez fait tout ce qui vous a été ordonné, dites: Nous sommes des serviteurs inutiles, nous avons fait ce que nous devions faire. "
Dans un couple, il n'est pas toujours question de reconnaissance, de gratitude et de remerciements interminables.
Il y aurait peut-être moins de frustration dans un couple si les époux avaient moins d'attentes l'un envers l'autre.
Jésus nous appelle à nous ceindre d'humilité dans nos œuvres et faire ce qui est juste sans nous attendre à une reconnaissance glorieuse de notre vivant.
Soyons d'humbles serviteurs les uns envers les autres.
18.1-8 :
"Jésus leur adressa une parabole, pour montrer qu'il faut toujours prier, et ne point se relâcher. 18.2 Il dit: Il y avait dans une ville un juge qui ne craignait point Dieu et qui n'avait d'égard pour personne. 18.3 Il y avait aussi dans cette ville une veuve qui venait lui dire: Fais-moi justice de ma partie adverse. 18.4 Pendant longtemps il refusa. Mais ensuite il dit en lui-même: Quoique je ne craigne point Dieu et que je n'aie d'égard pour personne, 18.5 néanmoins, parce que cette veuve m'importune, je lui ferai justice, afin qu'elle ne vienne pas sans cesse me rompre la tête. 18.6 Le Seigneur ajouta: Entendez ce que dit le juge inique. 18.7 Et Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus, qui crient à lui jour et nuit, et tardera-t-il à leur égard? 18.8 Je vous le dis, il leur fera promptement justice. Mais, quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre? "
La prière est la clé de la vie, de la foi, de l'espérance et de la persévérance.
Sans vie de prière, un couple ne peut pas grandir !